« L’ordre et les règles sont les briques d’un mur qui nous cache l’horizon azuré. Je suis un marteau. Je suis née pour briser ce mur. »
Nom : Madsen
Prénom: Andrea
Age : 26 ans
Nationalité : Norvégienne
Sexualité: Pansexuelle
Groupe: Citoyens
Métier : Militante anarchiste. Pour subvenir à ses besoins financiers, elle enchaine les petits boulots à mi-temps, généralement dans des milieux dits « undergrounds » ou « indépendants » (bars, salles de concert, librairies, salles de jeux, etc).
Thème musical :
Spoiler:
Dual ? Non
Que pense t-il des Duals ?
Extrait d’un message trouvé sur internet, tiré d’un forum de discussion à forte connotation anarchiste, attribué à Andrea :
« Ai-je déjà eu peur d’un magicien faisant sortir un lapin de son chapeau ? Ai-je déjà eu envie de brûler la roulotte d’une voyante si celle-ci avait eu le malheur de faire une prédiction juste ? Ai-je déjà pendu haut et court un illusionniste tentant de m’épater avec un tour de cartes ? Non. Je me fiche des Duals. Entre un meurtrier qui braque son revolver sur ma tempe et un assassin qui s’apprête à me carboniser d’un claquement de doigt, je ne vois pas la différence. Entre un chirurgien qui sauve la vie de quelqu’un après un long travail, et un individu faisant la même chose simplement en apposant sa main sur le patient, je ne vois pas la différence. Seules les intentions comptent, pas les méthodes. Alors vos messages de haine envers les Duals, mettez-les vous là où le soleil ne brille jamais ! »
Physique et Caractère
Une paire d’yeux émeraude s’ouvrit lentement, encore ensommeillés, clignant doucement pour s’habituer à la lumière ambiante. Baillant bruyamment, Andrea s’assit sur son lit, ses paupières encore lourdes, s’étira puis se leva pour se diriger vers la salle de bain. Se posant devant le miroir, elle scruta à la faible lueur du néon la moindre parcelle de son corps, l’observant avec une moue dubitative. Le saut du lit ne lui rendait pas vraiment hommage, mais elle se trouvait assez belle, habituellement : ses nombreuses sorties aux manifestations et opérations anarchistes empêchaient à sa peau de trop pâlir et refoulaient d’éventuels et disgracieux bourrelets, syndromes habituels pour quelqu’un qui, loin d’être un cordon bleu, se contentait d’un régime alimentaire à base de surgelés. Sans doute avait-elle aussi un métabolisme assez avantageux. Elle se faisait parfois penser à un félin, avec cette silhouette de taille moyenne pleine de grâce, et cette agilité dont elle faisait preuve dans les pires situations. Elle appréciait aussi la vue des quelques muscles qui s’étaient grandement développés en elle à force de batailler, légèrement visibles sans non plus déformer son corps comme celui des femmes horriblement bodybuildés dont les photos occasionnaient, de temps à autre, quelques cauchemars chez les âmes sensibles.
Elle sourit à son reflet, celui-ci lui renvoyant une moue empli de sarcasmes, franchement peu amical, tandis que son regard rieur scrutait son double dans le miroir. Comme à son habitude, Andrea scruta les quelques taches de rousseur qui parsemaient son visage, coiffa ses cheveux roux en une queue de cheval avec une longue mèche devant, et caressa du bout des doigts le tatouage qui ornait ses côtes : un œil stylisé de manière tribale, dont les branches pointues s’enroulaient sur elle-même pour former un poing fermé vaguement abstrait, symbole de la lutte. Un peu de maquillage supplémentaire, puis ce fut au tour de l’armoire : que des tenues sombres soit légères, soit confortables (vestes militaires aux nombreuses poches, vestes en cuir, etc.), tout dans un style assez « punk soft ». Néanmoins, son excentricité venait de ses accessoires qu’elle mettait toujours pour sortir (jamais dans les manifestations) : que ce soit les lunettes supposément d’aviateur sur son front, les boucles nouant ses mèches de cheveux, ses boucles d’oreilles ou même son sac à dos : tous ces objets avaient une allure futuriste, un peu gadget selon certains, avec parfois quelques petites lumières vertes s’allumant lorsqu’elle les activait. Une tenue étrange et peu répandue à Londres, ce qui ne manquait pas de faire remarquer la jeune femme dans la rue, ou même dans son milieu habituellement peu attaché aux gadgets, ce dont elle se fichait totalement.
De toute manière, ce n’était pas comme si elle cherchait à s’intégrer aux autres. La plupart des gens l’ennuyaient, eux et leur conformisme. Elle était de ceux qui voulaient changer les choses, tout faire exploser, tout remettre à plat, ce qui est drôle vu que ses gadget et son alimentation à base de nourriture pré-faite sont, à eux seuls, de grands symboles de la société de consommation. Dual ou humain, peu lui importait : le système n’en était pas moins pourri pour autant. Cette colère la poussait à se montrer franche et agressive avec les autres, du genre à ne pas se laisser approcher, émotionnellement parlant. Même avec sa famille, notamment son frère, elle se montrait peu avenante, ce qui ne l’empêchait pourtant pas d’être fidèle et prête à aider le peu de gens qu’elle aimait dès que ces derniers avaient besoin d’elle. Pour achever ce portrait peu flatteur d’elle-même, sa propension à débiter des raisonnements tout à fait illogiques et saugrenus ne l’aidait pas à se faire des amis. Certains la comparaient au cliché d’une camionneuse au physique pourtant avantageux. A ceux là, elle répondait avec ses poings, ce qui n’était pas forcément le mieux pour leur donner tort.
Bagarreuse et agressive, certes, mais pas dénuée d’intelligence, malgré ses convictions que beaucoup jugeraient utopistes voir ridicules. Que ce soit en tant que serveuse, vendeuse, videuse, photographe, barmaid ou tout autre petit boulot, la jeune femme faisait preuves de capacités étonnantes : une mémoire de pachyderme, un souci du détail très prononcé, un sens de l’observation pointu, une capacité d’adaptation digne d’un caméléon… à chaque petit boulot, elle se hissait vite au rang de meilleure employée. Du moins, jusqu’à ce que son mauvais caractère vienne tout gâcher. Peut-être possède-t-elle un QI dit « supérieur ». Peut-être qu’en suivant de brillantes études, elle serait parvenue à une brillante carrière dans un domaine tout aussi brillant, le tout pour une vie considérée comme parfaite par la majorité des gens. Peut-être, oui. Mais ce n’était pas la voie qu’elle avait choisi, et au diable ceux qui appelaient ça du gâchis.
Plantée au milieu de la pièce, elle secoua la tête, sortant de ses élucubrations mentales. Il était temps d’aller à son petit boulot, serveuse dans un bar plus glauque que ceux qu’elle fréquentait habituellement, c’est dire. Hier soir, le patron lui avait reproché d’avoir insulté un client qui s’était montré trop familier avec elle. Si on lui en faisait la remarque ce matin, elle leur filerait sa démission et irait voir ailleurs. Ou disons plutôt qu’elle leur enfoncerait sa démission, si possible par un orifice rendant le procédé douloureux et mémorable pour que cela reste ancrée dans les esprits. Encore une nouvelle élucubration mentale, qui allait finir par la mettre en retard, aussi sortit-elle de l’appartement tout en claquant la porte avec une inexistante douceur, comme à son habitude.
Histoire
« Ok, voilà le principe du jeu : je dis un truc sur toi, et si j’ai raison, tu bois. Mais si je me trompe, c’est moi je bois. Honnête, non ? » « T’as vraiment rien trouvé de mieux… » Soupira Andrea. « Si ça peut t’amuser, ok. Mais si tu poses la moindre question sur mes expériences sexuelles, c’est mon poing dans la gueule direct. » « Ah ah, pas d’soucis, j’me fiche de savoir qui a visité ta caverne des plaisirs humides. »
Andrea éclata de rire, le vocabulaire très poétique de Jocko l’amusant toujours malgré sa relative vulgarité. Le jeune homme, avec qui elle trainait en attendant le début de la prochaine manifestation du groupe anarchiste prévue dans une heure, était un individu quelque peu étrange : il avait tout du punk typique (crête colorée sur crâne rasé, blouson de cuir, chaînes, air patibulaire et une odeur de bière persistante en guise d’aura olfactive) et pourtant, il faisait preuve d’une rare intelligence lorsqu’il s’agissait de décrypter les autres. Jouer à un « jeu de vérité » avec lui était vraiment risqué. Mais de toute façon, elle s’ennuyait, et boire de l’alcool n’était pas une vraie punition en cas d’échec pour elle. C’est pourquoi elle avait rapidement accepté ce défi lancé par son ami, tous deux confortablement installés sur la pelouse de Green Park, au milieu des autres manifestants venus protester contre – pour changer – le gouvernement et le système capitaliste actuel. Jocko – ce qui n’était d’ailleurs qu’un surnom – aligna plusieurs bières entre eux deux, fixa Andrea quelques instants puis commença, un grand sourire aux lèvres :
« Tu as été élevée uniquement par ton père, et c’est lui qui t’as poussé dans la voie de l’anarchisme. »
La jeune femme resta un instant figée, observant son ami avec étonnement, avant d’attraper une des bières qui connu un sort funeste dans son estomac. Bien qu’ils fussent plus ou moins amis, Andrea et Jocko ne parlaient jamais de leur passé respectif, comment avait-il deviné ça ? En effet, sa mère étant décédée à sa naissance, c’est son père qui s’occupa d’elle durant ses sept premières années de vie. Il se nommait Frederik Iversen, il habitait un petit studio à Oslo, en Norvège, et était un militant anarchiste très reconnu dans le milieu. Il passait son temps à mener des actions « coup de poing » contre le gouvernement, à la limite de la légalité, tout en cultivant un commerce de stupéfiants en parallèle afin de subvenir aux besoins financiers. Autant dire que la petite fille n’avait pas grandit dans un environnement très moral. Néanmoins, elle n’avait jamais manqué d’amour : son père l’aimait plus que tout, et se faisait un devoir de ne jamais être saoul en sa présence, ce qui était tout à l’honneur de cet anarchiste habituellement adepte des boissons fortes.
« Ton père… » Jocko hésita un instant. « Il t’a abandonné quand tu étais jeune. » « Pas exactement. Tu bois. » « Oh… il s’est retrouvé en prison et tu as été placée en famille d’accueil ! » « Salopard va… » « A la tienne alors ! »
Les deux amis burent en même temps, et Andrea repensa quelques instants à son père. Elle n’avait que sept ans lorsqu’il fût arrêté. Il avait dépassé les bornes durant une manifestation en rouant de coups un policier qui, selon lui, tentait d’embarquer un innocent ne faisant pas partie des manifestants. Agression sur un officier dans l’exercice de sa fonction, plus des preuves accablantes sortant de derrière le placard à propos de son commerce illégal : il ne pouvait pas s’en sortir, et la prison devînt sa nouvelle demeure. Elle l’était d’ailleurs toujours actuellement. Quant à Andrea, elle avait été envoyée dans une famille d’accueil, la famille Madsen constituée de d’un couple et d’un fils, dont le père biologique avait divorcé avant que le nouveau mari arrive et décide d’adopter la jeune fille.
« Et tu avais une grande sœur… » Reprit Jocko. « Non, un grand frère adoptif très prévenant… trop même. Il t’a fait découvrir les plaisirs de… » « C’est toi qui va me faire le plaisir de finir ta bière. Si tu reparles de ce thème là, j’enfonce mon poing dans ta tronche, je ne blague pas, je t’ai déjà prévenu ! » « Ok ok ok ! Tout le monde peut se tromper et s’égarer ! »
Elle aimait beaucoup son frère, qui était de cinq ans son ainé, et elle n’avait eu aucun problème dans sa nouvelle famille. Simplement, elle n’avait pas réussi à bien s’intégrer : elle trouvait ses parents adoptifs trop « conventionnels » et bien trop « assimilés par la société de consommation », ce qui la poussait à leur accorder à la fois de la reconnaissance pour l’avoir accueilli, mais aussi du mépris pour n’être que des « pions du système ». Ses sept premières années de vie passées avec son père anarchiste avaient ancrées en elle un mode de pensée quelque peu extrémiste, et le laxisme de sa nouvelle famille concernant son éducation ne l’aida pas à retrouver « le droit chemin ».
« Ton frère… je retire ce que j’ai dit sur lui, mais tu étais proche de lui. Il était spécial, il n’était pas… conventionnel ? Une sorte de marginal, mais pas comme toi. C’est pour ça que tu te sentais bien avec lui. » « J’te jure, tu devrais faire un numéro de cabaret avec ça… » Pesta-t-elle en buvant une nouvelle fois. « Je suis doué pour observer et décrypter les gens. Pas pour faire du show. »
Son frère était spécial en effet. Vraiment spécial. Elle se rappelait le jour où il lui avait demandé de vider le contenu du four à micro-onde : une souris, du moins le pâté presque informe et carbonisé qu’il en restait. Elle n’avait pas été écœurée, simplement surprise, et tout de même un peu inquiète concernant les hobbies du jeune garçon. Et un peu curieuse aussi, il était le seul à sa connaissance à faire ce genre de choses, et la jeune enfant qu’elle était à l’époque se fascinait déjà pour tout ce qui n’était pas « habituel », encore une manière de penser léguée par son père. Elle revînt bien vite sur terre lorsque Jocko reprit la parole, et ses propos glacèrent le sang d’Andrea.
« Durant ton adolescence, toi ou ton frère avez fait une bêtise, une grosse sans doute. Quelque chose qui est resté secret depuis toujours et qui a, en quelque sorte, créé un lien fort entre vous. » « De quoi tu… » Commença-t-elle, un masque de fureur se dessinant peu à peu sur son visage. « Du calme ma belle ! » Se reprit-il tout en agitant les mains en signe de paix. « Je n’ai jamais dit que je savais de quoi il s’agissait. J’ai simplement émis une hypothèse sur une partie de ta vie en me basant sur ce que j’ai observé de toi. Et visiblement, j’ai encore gagné. » « Ce jeu commence à m’agacer, Jocko. » « En attendant, tu bois. Et ne t’en fais pas, je me fiche de ce que tu as fait dans le passé. Surtout en connaissant le mien ! Ah ah ! Allez bois, jeune alcoolique en herbe ! »
Andrea attrapa une nouvelle bière et en vida quelques gorgées, tout en repensant à ce que son ami venait de lui dire. Elle se souvenait parfaitement : son frère venait d’avoir dix-huit ans, et elle tout juste treize. Déjà à cet âge, elle fréquentait en secret une bande de « néo-anarcho-hippies » - c’est ainsi qu’ils se définissaient - un groupe d’adolescents anarchistes qui organisaient des actions « coup de poing » contre le système - du moins à leur niveau - tout en fréquentant les manifestations populaires. Le tout bien sûr, sur fond de rock’n roll, alcool et autres dérives diverses et variés. Et elle n’avait que treize ans, mais son caractère quelque peu belliqueux ainsi que la réputation de son père biologique lui avaient fait obtenir le respect de certains membres du groupe.
Bref, à cet âge là, elle était du genre à sortir en douce fréquemment pour rejoindre son groupe. Une bonne graine de délinquant, comme diraient les voisins bien trop propres sur eux. Un soir où elle s’était échappée de chez elle au beau milieu de la nuit, elle aperçu son frère dehors, chose quelque peu habituelle, le connaissant. Elle le prit donc en filature. Aujourd’hui encore, elle se demandait si elle avait bien fait. Car à la suite de ça, elle assista au premier meurtre d’un être humain par le jeune homme. Une de leurs voisines, une mégère tout à fait méprisable qui avait sans doute mérité ce sort funeste. Son frère se rendit compte de sa présence. Tous deux étaient en faute, bien qu’Andrea fût dans une situation bien moins critique. Ils décidèrent mutuellement de garder le secret, s’offrant chacun un alibi. Elle aimait trop son frère pour le voir emmener en prison comme son père, et elle « comprenait » son geste, même si elle ne l’approuvait pas. Son frère avait besoin de ça.
Non, elle ne voulait pas repenser à ça, plus maintenant. Sa famille et son frère étaient loin, et ces souvenirs aussi. Cela ne la hantait plus, elle vivait sa propre vie maintenant. Même si elle aimait son psychopathe de frangin, elle préférait ne plus penser à lui pour le moment. Une nouvelle fois, Jocko reprit la parole :
« Pour atterrir en Angleterre… » « J’ai pris l’avion, comme tout le monde. » « Très drôle, Mademoiselle Ironie. Tu as inventé un prétexte pour tes parents… une pseudo-inscription dans une université je dirais, sans doute dans une filière littéraire dont aucun banc n’a pu, depuis, avoir l’honneur d’accueillir ton joli postérieur. Je dirais que c’est arrivé lors de tes dix-neuf ans. » « Vingt et un ans. » « Damned, moitié gagné ! » S’exclama Jocko tout en attrapant une nouvelle bière.
Andrea lui jeta un regard assassin tout en achevant sa énième bouteille. Déjà, elle sentait un léger engourdissement de son corps, les prémisses de l’état dit « pompette » faisant son apparition avant la véritable saoulerie. Elle repensa aussi à cette époque. La Norvège devenait risquée pour elle : les nombreuses manifestations auxquelles elle avait participé se transformaient toujours en émeutes, et elle savait, de bonne source, que la police l’avait dans le collimateur. Après tout, elle était une des plus virulentes protestataires dans ces moments là, et le passé de son père biologique ne jouait pas en sa faveur. Elle avait d’ailleurs gardé contact avec lui par courrier, de temps à autre. Il était fier d’elle, même s’il s’inquiétait de la voir finir comme lui. Mais c’était pour la bonne cause, qu’il disait.
Elle était donc partie s’installer à Londres, pour tout recommencer à zéro. Elle était comme ça : combattante pour ses convictions, mais lâche concernant sa vie sentimentale et sociale. Son frère, son père, ses parents adoptifs, elle laissait tout derrière elle, sans regret. Elle se sentait obligée de fuir, c’était plus fort qu’elle. Depuis, elle survivait grâce à des petits boulots : serveuse dans un bar, vendeuse chez un disquaire, manutentionnaire dans un supermarché, libraire, photographe amateur, etc. Elle bossait beaucoup dans les petits magasins et les petites salles de concerts, les milieux « underground » ou « indépendants », des mots qui résonnaient agréablement à son oreille. Elle a était capable de travailler dans à peu près n’importe quel domaine, sa capacité d’apprentissage laissant soupçonner un QI plus haut qu’on pourrait le soupçonner chez elle au premier abord. Peut-être que si, comme tout le monde, elle avait travaillé sérieusement à l’école et choisi une voie « sérieuse », elle serait maintenant lancée dans une brillante carrière qui rendrait fière sa famille adoptive. Mais ce n’était pas dans sa nature. Pour elle, rien n’avait de sens, à part la volonté de faire exploser le système mondial actuel. Une bien utopique ambition, mais elle s’y tenait.
« Ok, la manif’ va pas tarder à commencer, on arrête ce jeu stupide, Sherlock-Punk.. » « Ok, mais une dernière question alors, ma chère Andrea. ? » « Si tu veux, balance. »
Tandis qu’elle se relevait, Jocko en fit de même et se planta face à elle avec un grand sourire digne d’un sale gosse ayant préparé un mauvais coup, ce qui était mauvais signe. D’un ton amusé, il demanda, lentement, tout en décrochant les syllabes de manière bien volontaire :
« Je dirais que c’était vers seize ans… oui, ta première fois, et c’était avec une… »
Un violent coup de poing au visage vînt couper sa phrase en plein milieu, ponctué d’une série d’injures criées par la très féminine voix d’Andrea, et dont le sens textuelle ne devrait pas être divulgué ici pour des raisons évidente de « ne choquons pas les âmes sensibles ».
Pseudo: Deidie Age 23 ans Avatar: Création de Sakimichan (deviantart) Un mot de plus ? Oyo ? Hum bref, non rien… ah, bonjour, oui, comment va ? Voilà, voilà...
Loki Aiden Admin
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Sujet: Re: Andrea Madsen Mer 18 Avr - 21:34
Norwegian Poweeeeeeeeeeeeeeeeeer /o/ C'est bien ça, plein de gens qui viennent du Nord 8D Avec Loki, ils vont fonder la communauté norvégienne de Londres /pan. Bwef, exepté la nationalité qui aurait été un super bon argument pour te valider dès le début (pas sûre qu'Erin ait été d'accord par contre), j'ai bien aimé ta fiche, surtout l'histoire. C'est une manière assez sympatoche de présenter son personnage. (Pis je connaissais pas ce jeu à boire, faudrait que je l'essaie xD) Donc, tu es validée, félicitation. Tu peux aller faire ta demande de rp -ou t'incruster dans ceux qui sont libres- faire une fiche de lien, si tu te sens d'humeur, participer au flood, à la bonne humeur, aux votes sur les top-sites... Bienvenuuuuuue o/ /va s'occuper du frère maintenant/
Andrea Madsen andrea
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Sujet: Re: Andrea Madsen Mer 18 Avr - 22:54
Yoho ! J'ai toujours aimé les pays nordiques... Je suis plutôt Islande habituellement, mais la Norvège, c'est bien aussi, et ça change ! Hu hu oui, les norvégiens envahissent Londres ! XD
Pour l'histoire, c'est un jeu à boire que j'ai découvert dans la série Game Of Thrones... et je n'ai pas mis longtemps pour le tester ensuite du coup.