Dual ?
Oui

Si oui, son pouvoir s’est-il manifesté ? Quel est-il ?
Non, pas encore. Elle aura la faculté de se rendre invisible. Un peu comme l'armure du prédateur dans «Predator» (:P), le corps de Frédérike peut devenir totalement invisible à l’œil nu. La seule façon de la repérer c'est un utilisant les lunettes infrarouges puisqu'elle ne peut pas modifier la température de son corps mais uniquement son apparence.

Sens sur-développé:
L'ouïe. Selon les tests médicaux obligatoires à son entrée dans les Forces Spéciales, la jeune femme aurait l'ouïe aussi fine que celle d'une chouette effraie. Animal qui surpasserait tous les autres dans ce domaine.

A-t’il rencontré son Dual « Z » ?
Non.
Connaissant les effets d'un Dual «Z» auprès d'elle, elle souhaite un jour le rencontrer mais ne le recherche pas pour autant. Elle croit au destin et pense que le forcer n'amène pas nécessairement du bien par la suite.

Que pense t-il des Duals ?
Frédérike considère les autres Duals comme des êtres à part entière. Leur «race» ne leur octroie pas le droit de contrer la loi. Si son contrat concerne un Dual ou un humain, elle exécutera les ordres sans s'y opposer... dans la mesure où tout est fait dans les règles de l'art et sans subjectivité.

Physique et Caractère
Frédérike McCallum mesure 1m65 et pese 59 kilos. Elle a les cheveux mi-longs, habituellement remontés en un simple chignon, d'un brun naturel. Ses yeux légèrement en forme d'amande sont bruns clair avec une ligne noire bordant l'iris. Elle a un petit nez et des lèvres un peu trop charnues selon elle. La jeune femme est tatouée d'un phœnix qui parcours le 3/4 de sa jambe droite, du côté externe de cette dernière. Dû à sa profession, Frédérike doit s'entrainer quotidiennement ce qui lui donne un corps ferme... et qui provoque probablement de la jalousie chez certaines femmes.

On ne connait pas beaucoup Miss McCallum. Elle ne se mêle pas aux gens, aux foules. Lors des réunions pour une nouvelle mission ou pour un compte-rendu, elle a l'habitude de se placer dans un coin, en retrait des autres. Elle est indépendante, froide, limite anti-sociale. Lorsque les discutions s'animent, elle reste là à regarder tous et chacun s'exprimer et/ou protester. Rien ne semble vraiment la déranger. Certains de ses collègues déblatèrent à son sujet concernant sa vie ou alimentent les rumeurs la concernant mais tous s'entendent pour dire qu'elle est bizarre et ô combien efficace dans les missions qui lui sont données. La seule chose qu'elle aime, c'est son travail. La rigueur que celui-ci lui demande la stimule au plus haut point.

Dans la rue, personne ne la remarque. Ce n'est ni une jolie fille, ni une fille désagréable à regarder. Elle fait ses petits trucs, comme Monsieur et Madame Tout-le-monde. On ne lui connait pas de passion, pas de loisir, pas d'animaux de compagnie et encore moins d'amoureux. Elle semble se foutre de tout mais pourtant, McCallum entend presque tout. Du bruit des crampons d'un vélo sur le bitume à la respiration rauque d'une dame âgée habitant le 4e étage d'un immeuble à logements situé en plein centre-ville. Peut-être est-ce pour ce couper de cette invasion auditive qu'elle est si étrange?

Histoire
Née dans un petit village nommé Lotbinière qui se situe à l'ouest de la ville de Québec, sur la rive-sud du fleuve St-Laurent, au Canada, Frédérike vivait avec sa mère qui était enseignante et monoparentale. Elle n'a jamais connu son père bien qu'elle porte son nom. La Dual habitait sur une ferme, qui ne fonctionnait plus depuis bien longtemps, et appréciait le calme des champs et l'absence quasi totale de voisins. Obligée d'aller à l'école comme tous les enfants, McCallum n'était pas très populaire. Les enseignants la voyait comme une enfant timide et réservée.

Puisqu'elle habitait en campagne, Fred a du rapidement apprendre à se servir d'une arme à feu. Non pas pour tirer sur les voisins mais plutôt pour aller chasser. Sa mère n'ayant pas énormément d'argent, il était beaucoup plus rentable de manger du cerf pendant la période de chasse que d'acheter du bœuf haché à l'épicerie. C'est à l'adolescence qu'elle commença à chasser. Bien que ce moment est plutôt lugubre puisqu'elle enlevait la vie à un être sans défense, elle adorait ce moment où elle était seule avec elle-même. Et c'est aussi dans cet solitude qu'elle se découvrit une facilité pour le tir. L'adolescente n'a jamais raté une seule fois sa cible. Elle parvenait même à atteindre son but sans avoir de visuel puisqu'elle pouvait savoir précisément où était le gibier que par les bruits que ce dernier faisait. L'herbe arraché du sol par l'herbivore, sa respiration plus ou moins rapide selon son niveau de nervosité, le petit pas sur les feuilles mortes étaient suffisant pour qu'elle le «voit» devant elle. Mais n'étant pas particulièrement forte, le retour était toujours pénible. Elle devait traîner la bête jusqu'à la maison.

Et vient le temps de choisir une carrière, ce que l'on veut faire pour le reste de ses jours. Frédérike avait déjà fait son choix. Elle serait tireur d'élite. Elle s'inscrit donc en technique policière puis se perfectionne dans une autre école quelques années plus tard. Son taux de réussite était parfait, elle était née pour ça. Mais le pays ne lui offrait pas assez de stimuli. Maintenant devenue une jeune femme, elle fit par de ses intensions de quitter le pays à sa mère. Elle savait que Londres était «LA» ville des Duals et que son talent serait beaucoup plus efficace de l'autre côté de l'océan. Elle fut référée par son employeur aux forces Spéciales de Londres, endroit où elle obtient un poste rapidement.

Cela fait maintenant 2 ans que Fred habite l'Angleterre. Fidèle à son désire de solitude, elle a acheté une petite maison à Fairford dans les Cotswolds. Sa maison étant à 90 minutes du travail, elle loge dans un hôtel si on a besoin d'elle pendant quelques jours, sinon elle voyage entre les deux endroits ce qui lui permet de se retrouver seule, ce qu'elle adore. L'adaptation la plus difficile à été celui de la langue... surtout au niveau de l'accent. McCallum se débrouillait bien en anglais mais les syntaxes et certains mots sont différents dans ce pays. La Dual aime tout de même cette vie bien que sa mère lui manque parfois.